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Depuis la seconde guerre mondiale, l’agglomération francilienne a doublé sa population, d’abord de façon anarchique, puis sous le pilotage de l’État et actuellement par un jeu institutionnel complexe associant différents niveaux de collectivités. 

Préparer son futur implique de conjuguer, de manière organisée, l’efficacité des transports, le soutien aux activités économiques, le développement du logement et de la qualité de vie, en respectant un double objectif de sobriété : écologique (pour adapter la ville au changement climatique) et foncière (pour ne plus consommer des espaces par l’étalement urbain). 

Dès lors, l’avenir de cette agglomération est en elle-même, dans sa capacité à se transformer rapidement et de manière cohérente, tant à l’échelle macro, par la programmation du SDRIF-E, que micro, pour donner à chaque bâti en Île-de-France l’utilisation la plus utile et la plus intense, tout en améliorant son impact écologique.

Quels sont les objectifs du SDRIF-E 2040 ? Le cadre institutionnel actuel, avec son empilement de collectivités, permet-il d’ accompagner ces nécessaires évolutions structurelles, notamment pour dépasser les quartiers monofonctionnels et concevoir des espaces plus mixtes et désirables ?  Comment investisseurs, architectes et opérateurs peuvent-ils contribuer à cette régénération urbaine ? 

Pour répondre à ces enjeux, Axe Immobilier a organisé une table ronde dans le cadre du SIMI 2024, réunissant des acteurs de cette régénération de la ville : 

•  Olivier Pagezy, directeur général de la SEM Ile-de-France Investissements & Territoires
• Xavier Lépine, président de Paris Ile de France Capitale Economique
• Joachim Dupont, président et cofondateur d’Anaxago Capital
• Edouard Bettencourt, architecte et cofondateur de l’agence Studio Belem
• Cédric de Lestrange, président d’Axe Immobilier

Après avoir dressé un état des lieux des besoins du territoire, les participants ont souligné la nécessité de développer un « partenariat pragmatique » public-privé pour concevoir des espaces accueillants, mixtes et à forte intensité d’usage, répondant aux attentes des habitants et des entreprises, tout en assurant l’équilibre économique pour les investisseurs et promoteurs. Les intervenants ont également insisté sur la nécessite de mobiliser des fonds et d’explorer de nouveaux modèles de financement, dans un contexte où les banques ont réduit leur exposition à l’immobilier, dans un contexte de rareté foncière et face au défi de requalifier massivement des actifs obsolètes et monovalents. 

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